Les syndicats de la santé ont appelé samedi le ministère de la santé l’application immédiate de l’accord final signé ces dernières années, notamment le volet concernant les augmentations de salaires, celles des indemnités de garde pour l’ensemble des cadres de la santé.
Pour les syndicats les autres points en suspens doivent être négociés sans retard dans le cadre d’une feuille de route entre les deux parties.
Les syndicats, dans leur communiqué, engagent la responsabilité du gouvernement, à travers le ministère de la santé relativement à tout retard ou non-respect des engagements dans les délais convenus, « ce qui nous amènera, sans aucun doute, à prendre la décision appropriée par rapport à la nouvelle situation, même si cela demande l’entame d’une grève ouverte ».
A l’adresse de leurs adhérents, les syndicats réaffirment que tout au long des négociations ils sont restés solidaires, cohérents et responsables constituant un seul front jusqu’à ce que se réalisent les revendications des travailleurs de la santé, considérant que leur unité est à même de leur garantir soit à travers les négociations ou les autres formes de lutte.
Selon les syndicats l’accord relatif à l’augmentation des salaires et les indemnités de garde avait été conclu lors de la première phase des négociations avec un calendrier pour son application, avant que n’apparaisse le covid-19 et que s’arrêtent les négociations
