Avec la décision du parti Tawassoul de rejoindre le train du dialogue national, après le même choix fait par d' autres partis et mouvements politiques le lundi dernier, c'est l'essentiel de la classe politique qui sera ainsi impliqué.
Le dialogue sera inclusif par l'ampleur de la participation et par son objet : TOUTES les questions d'intérêt national. Toutes celles dont la solution permettra à notre pays de repartir sur de nouvelles bases, en consolidant son unité, en renforçant sa démocratie et en améliorant les conditions de vie des populations.
Il n'y aura ni acteur exclu ni sujet tabou. La société civile devra y jouer un rôle de premier plan, pour assoir cette concertation sur le socle de la vie quotidienne réelle des gens.
La Feuille de route dans laquelle figurent les grands thèmes et les objectifs attendus servira de boussole et de guide dans l'orientation des débats, suivant les priorités sur lesquelles se seront accordés les participants par la voie du consensus.
Mais pour que tout cela ne se perde pas, à nouveau, dans les méandres des jeux politiciens nouakchottois, il importe, catégoriquement, que soient impliqués tous les mauritaniens, à commencer par ceux de l'intérieur sans lesquels ce pays n'existerait pas et ceux de la diaspora dont la contribution à sa résilience est décisive.
Dans la phase de préparation active et concrète du dialogue qui va débuter incessamment, il importe que tous, jusqu'au bout, soient informés et associés.
C'est la condition sine qua non de sa pleine réussite...