[25/02/2022]    

« Le pacte d’Abidjan » adopté par les oulémas africains




La fondation Mohamed VI pour les oulémas africains a adopté vendredi, à l’issue des travaux de son symposium « le pacte d’Abidjan » pour véhiculer le message éternel des religions à travers le dialogue, adressant un appel aux personnalités ivoiriennes et africaines à renforcer la solidarité, la fraternité et le respect de la dignité humaine.

Les participants ont signé un document dans lequel ils s’engagent à veiller et à instaurer un dialogue entre toutes les religions, le respect du droit humanitaire international qui garantit à chacun le respect de ses convictions religieuses et la nécessité de rejeter les discours de la haine, la discrimination et tous les actes de violence commis au nom de la religion.

Le pacte d’Abidjan appelle toutes les forces vives à s’opposer à l’extrémisme « considérant que toute personne humaine a droit à l’égalité que garantit le droit » au nom des principes communs.

Il réaffirme la nécessité d’une coopération étroite entre les pays africains afin de faire face aux crises qui sévissent sur le continent, notamment les problèmes de santé, les problèmes sociaux, économiques et les changements climatiques.

Les signataires du pacte demandent davantage de sacrifices pour un avenir meilleur des générations futures, la réalisation d’un large consensus autour des principes internationaux pour qu’ils soient la base essentielle de la paix sociale.

Un principe, selon le document, qui constitue la base sur laquelle repose le continent africain et qui doit être préservé pour garantir l’avenir de la nation ivoirienne et plus largement africaine.

Intervenant à la clôture du symposium, le secrétaire général de la fondation Mohamed VI pour les oulémas africains Sidi Mohamed Rifki a dit qu’ils ont pu partager ensemble d’importants moments consacrés à la discussion autour de la sagesse qui nourrit l’être, ajoutant qu’ils ont pu parvenir à des conclusions importantes grâce à l’expérience des intervenants.

Il a ajouté que les discussions des derniers jours étaient nécessaires et importantes pour avoir éclairé les étapes déjà franchies, même si le chemin est encore long, soulignant l’importance de l’intervention des acteurs musulmans et chrétiens pour assurer une vie en parfaite harmonie dans les pays au pluralisme religieux.

Pour Rifki la déclaration d’Abidjan est un programme ambitieux pour la Côte d’Ivoire, où les participants se sont engagés à ce que le dialogue soit le ciment entre les religions ajoutant que l’essence de l’appel est de percevoir les réalités essentielles à travers les cinq axes qui ont été discutés.

Il a insisté sur la nécessité de préserver l’identité et à véhiculer les valeurs de la tolérance, l’unité et la solidarité au sein des sociétés africaines.

Le secrétaire général de la fondation Mohamed VI a rappelé la nécessité de profiter de l’ère de la communication pour produire des programmes audiovisuels qui appellent au respect de l’éducation, à faire bénéficier les religions et leur adaptation aux transformations numériques, avant d’ajouter que l’Islam modéré est la mission que son institution voudrait transmettre à l’Afrique.

Il a encore rappelé l’intérêt porté par le roi du Maroc aux résultats des discussions du symposium eu égard à son souci de voir le continent africain vivre dans la quiétude et la sécurité.

Du côté officiel ivoirien, le général Fagando Dioni ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, a déclaré que les travaux du symposium étaient riches d’idées, soulignant l’adoption par le gouvernement ivoirien de la Déclaration « d’Abidjan ».

Le général Dioni a encore dit que la paix est une réalité essentielle pour son pays, révélant l’intérêt du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara pour les travaux du colloque et les idées émises par les participants.

Intervenant pour sa part, Ousmane Diakhité, président du conseil supérieur des Imams des mosquées ivoiriennes a dit que les signataires de la déclaration d’Abidjan sont convenus que le dialogue était le principe de base et de la nécessité de préserver la liberté de la pratique religieuse pour chacun.

Il a appelé les Imams à bannir les accusations extra religieuses considérant « la religion comme opium des peuples », réaffirmant qu’ils ne cherchent nullement à créer une nouvelle religion, mais plutôt à corriger des concepts, insistant sur la nécessité d’échanger les idées et de recourir au dialogue afin de garantir la cohabitation entre les différentes croyances.

Le colloque d’Abidjan avait axé ses travaux sur 5 axes : la famille et l’école, la société civile ivoirienne et africaine, la formation des cadres religieux et leur sensibilisation, l’axe des religions, la communication et la prédication, l’axe des pouvoirs publics et des acteurs religieux face au phénomène de l’intégrisme et la violence et enfin l’extrémisme religieux.


saharamedia

Mauritanie
Afrimac 2 s'investit pour booster l'entrepreunariat féminin


CULTURE

POLITIQUE

SOCIETE

ECONOMIE

SPORT

Image
Communiqué de Presse: Hommage à Feu Diadié Soumaré
Image
M. Biram Dah Abeid, député à l’Assemblée nationale et président de l’Ira : ‘’Le nouveau gouvernement de juillet 2023 est une reproduction toujours plus catastrophique du personnel de la gabegie’’
Image
L’Expo Ramsès: Parc de la villette – Paris
Image
La dette.. la Mauritanie et la Chine
Image
Eliminatoires Can 2024 : La Mauritanie perd deux matchs par forfait à cause d’un ex joueur de Génération Foot

INTERVIEWS

Image
Interview: Mohamed Maouloud, président de l’UFP

M. Mohamed Maouloud, président de l’Union des Forces du Progrès (UFP) : ‘’Sur les 10 points de l’accord avec le ministère de l’Intérieur, seul celui relatif à la CENI a été appliqué’’

Image
BURKINA FASO : POURQUOI LE PRÉSIDENT DAMIBA SE REND AU MALI ET EN CÔTE D’IVOIRE ?

Pour sa première visite à l’étranger depuis sa prise de pouvoir en janvier, le chef de l’État burkinabé, Paul-Henri Sandaogo Damiba, s’est rendu ce samedi au Mali avant de s’envoler lundi pour la Côte d’Ivoire. Au menu : coopération sécuritaire et réconciliation nationale, explique Windata Zongo, membre du Centre africain d’analyses et de recherches diplomatiques et stratégiques.

Image
Questions à Bakary Tandia à La Nouvelle Expression


Bakary Tandia, est de Kaedi et Djeol. Il réside actuellement à New York, aux USA. Il est le Co-fondateur d’Abolition Institute, une organisation de défense des droits de l’homme se focalisant sur l’éradication de l’esclavage. Dans ce cadre, cette organisation travaille en collaboration avec SOS Esclaves et IRA dont Mr Bakary coordonne l’action aux USA. Ce militant dans l’âme est aussi le Secrétaire Général de Muritani Min Jejitta, une organisation dont la mission est l’application de la justice transitionnelle pour une solution juste, satisfaisante et définitive à la question du « passif humanitaire ». Notre invité a d’autres chapeaux…

Image
«SUR LE TERRAIN, IL Y AVAIT DE VÉRITABLES GUERRIERS»
« Un match très compliqué, très stressant et difficile à préparer » : voilà la lecture que Aliou CISSE a du match barrage retour Sénégal-Egypte que son équipe en remporté hier, mardi, aux tirs aux buts après un score de un à zéro sur le terrain.

Image
Le Grand Entretien du BLOG SONINKIDÉES-J'OSE | Avec l’ingénieur informatique Sidi Camara, le concepteur de l’outil numérique Khrankompé

Image
Jemal Ould Yessa à Mejabat


FAITS DIVERS

Image

Italie : Une mafia sénégalaise démantelée

Image

Un mystérieux assassinat résolu grâce au concours d’un opérateur téléphonique

Image

Dafort: Un crocodile interrompt la pêche et fait des blessés

Image

Elle ferme ses prisons par manque de prisonniers

Image

Avis de recherche : il s’appelle Oumar Séga Touré et a disparu depuis trois jours

Copyright © 2014 La Nouvelle Expression. Tous droits réservés.