Les mains seraient les principaux canaux que les microbes et autres gènes utilisent pour s’attaquer aux organismes humains. «Nous sommes couchés aux hôpitaux à cause - et grandement - de nos mains », s’étonne un chauffeur de taxi après un échange concernant la Journée Internationale de Lavage des Mains au Savon, ce 15 octobre 2018. Une journée célébrée en Mauritanie par Tenmiya et ses partenaires pour laquelle elle a convié les journalistes pour un débat et un échange sur ce geste anodin d’intérêt incommensurable pour la vie et l’existence de l’homme.
Et le chauffeur d’ajouter « Se laver les mains au savon peut nous éviter ces ordonnances que ces médecins nous écrivent à chaque visite dans les centres de santé. On a vraiment besoin de cet argent pour autre chose. Et un savon ce n’est pas cher ! Pourquoi il n’y a pas de campagne à la radio pour informer les populations ». Une campagne d’information et de sensibilisation que déplore ce citoyen était l’objectif de Tenmiya et ses partenaires en échangeant avec les professionnels des médias. Les journalistes, au sortir de cette rencontre, pourront produire des articles informer les citoyens du bienfait du lavage des mains au savon, car s’il a été constaté des manquements au niveau de l’Etat, c'est tout comme chez les parents d’élèves qui ne font pas beaucoup d’efforts. Puisque l’UNICEF a équipé 100 écoles mauritaniennes de latrines où on n’y trouve rarement de savon.
Selon des données internationales, se laver les mains régulièrement au savon évitera chaque année à 1,7 milliard d’enfants des maladies diarrhéiques. Et Mr Tandia de Tenmiya de soutenir qu’il ressort d’une enquête dans les zones de M’bout, Barkeol et Monguel sur 230 écoles de 32000 élèves, l’équipement en latrines praticables avoisine le 1%. Selon une sagesse africaine, en parlant des maux de ventre et maladies diarrhéiques, «il n’y a pas de mauvais ventre, il y a des mauvaises mains »