Les autorités mauritaniennes ont multiplié ces derniers temps les tracasseries à l’encontre des militants antiesclavagistes sur fond de chasse aux militants et soutiens de Biram Dah Abeid pour les élections présidentielles. Après l’arrestation de Kaw Lo, de Diop Abdallaye et de Cheikh Vall, la police vient d’arrêter plusieurs autres jeunes militants et anonymes et même des étrangers négro-africains en marge d’une manifestation, ce 2 juillet 2024, organisée par les militants de Biram contestant les résultats des élections présidentielles.
Et bizarre que cela puisse paraitre en plus de ces arrestations l’épouse du jeune Waly Moussa Camara vient de subir ses dix septième auditions, ce 6 août 2024, depuis la disparition de son mari que la police recherche intensément mais secrètement. La famille du jeune Camara et particulièrement sa grande sœur Mounina est objet aux harcèlements au quotidien de la part des forces de l’ordre (en uniformes) et d’individus en civiles. La police semble être déterminée à poursuivre ses investigations afin de mettre la main sur le jeune Waly qui a pourtant une santé très fragile, selon ses amis et proches. Selon les sources proches d’IRA Mauritanie, un mouvement anti-esclavagiste, Waly Moussa Camara est parmi aujourd’hui, leurs militants les plus recherchés par la police secrète et sa sœur selon les mêmes sources subit toute sorte de surveillance.
Les sources proches de la famille expliquent que les visiteurs sont à la recherche de l’un de leurs fils, militant anti-esclavagiste. Et d’ajouter « ce sont des gens de la police politique qui continuent à venir bien qu’on les a informé que Camara n’est pas en Mauritanie »
Aujourd’hui selon certaines sources la liste des militants recherchés est longue on parle de Cheikhou Camara de Bouanz et son cousin Boudé Camara tous aux USA, le jeune konaté, Mlle Sokhona en France ….