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En démocratie, le dialogue, est un exercice permanent. Une réalité de tous les jours en tant de crise comme en temps de paix. Il est consubstantiel au pouvoir démocratique, dès lors que celui-ci est avant tout horizontalité. Le malaise de la gouvernance dans les États africains est bien perceptible à travers « le concept de dialogue national » qui a supplanté celui de Conférence Nationale, en vogue sur le continent dans les années 90. Conférence nationale, Dialogue national, assises nationales renvoient toujours au champ semantique de Concertrations, de recherche de compromis pour acter l’inclusivité, la participation etc. Autant de marqueur d’un pouvoir qui n’entend pas gouverner en solitaire, qui est à l’écoute du peuple, et soucieux de la sacralité du pluralisme. Or, dans une démocratie normale de telles rencontres sont rarement convoquées, décrétées par la seule volonté du chef. En effet, elles sont souvent résultantes d’une crise née du manque d’ouverture en amont : une gouvernance trop verticale, autoritaire voire autocratique. L’une des caractéristiques de ces grand-messes, le manque de sincérité du pouvoir, initiateur et commanditaire des Assises nationales. Exactement comme le pompier pyromane qui met le feu aux poudres et s’empresse d’être le plus en vue pour l’éteindre : prouver sa bonne volonté ou encore son professionnalisme dans l’exercice. Ce qu’il est advenu d’appeler Dialogue national n’est qu’un écran de fumée, une supercherie utilisée par le pouvoir pour réconforter sa position, pour reprendre la main, au moment où il est en mauvaise posture. En réalité, ce n’est pas dialogue . C’est un monologue du pouvoir dont l’issue est connue d’avance. À cette occasion, le pouvoir essaie de changer les règles du jeu politique, en agissant par la fourberie pour changer à son avantage la configuration du paysage politique : des partis fantoches sont promus au détriment des véritables challengers. En Afrique, ces rencontres inutiles, sans lendemain, onéreuses pour le contribuable et dont les conclusions ne durent que l’instant de la lecture du communiqué final, sont une véritable mascarade qui viennent baliser le terrain, ouvrir la voie à des élections frauduleuses et truquées d’avance. En vérité, en démocratie on n’a pas besoin de décréter le dialogue, elle est partie intégrante du pouvoir démocratique. Les acteurs sociaux, la société civile, les syndicats, les organisations socioprofessionnels etc., sont constamment dans le dialogue et toujours disposer à dialoguer. Aujourd’hui, le président Macky Sall en fin de mandat et dans un contexte où il a lui-même crée une situation de crise politique multidimensionnelle, appelle de ses voeux au Dialogue. N’a-t-il pas eu assez de temps pour Dialoguer ? Quelle est la légitimité de ce dialogue après gouverner le chao, à coup de marteau et de bulldozer contre les institutions ? Je souhaite vivement que le peuple sénégalais sorte requinqué de cette crise dont les éclaboussures peuvent faire des victimes collatérales loin des frontières de leur pays. En effet, les mauvais exemples sur le continent donnent toujours des idées à d’autres. Ils n’hésitent à calquer … Au moment où les rideaux du Dialogue national sénégal s’apprêtent à être baissés, un autre pays africain, d’autres sont dans la programmation de leur énième Dialogue. Un cercle vicieux. Si bien qu’on a tenté par extrapolation de dire que les Africains aiment parler, bavarder . La démocratie ce n’est pas seulement des joutes verbales, de l’oralité pour rien. Une chose est sûre, ce que les peuples africains en ont assez de ces Dialogues politiques illusoires et sans perspectives. La démocratie repose sur des contrats, des engagements, des textes de lois et des concessions. C’est une culture du partage et des valeurs auxquelles on souscrit pour le meilleur et pour le pire. Seyré SIDIBE ondeinfo

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M. Mohamed Maouloud, président de l’Union des Forces du Progrès (UFP) : ‘’Sur les 10 points de l’accord avec le ministère de l’Intérieur, seul celui relatif à la CENI a été appliqué’’

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