Un passage de retour dans le monde antique pharaonique, cette exposition consacrée à Ramsès II, un prodigieux souverain de la 19ème dynastie de l’Égypte d’alors. L’événement culturel titré « Ramsès et l’Or des Pharaons » est en cours au sein de la Grande Halle au Parc de la Villette. Une plongée historique auprès des réalités (objets, momies d’animaux, sculptures, peintures, monuments en virtuel, et diverses reliques…) du vainqueur de la bataille de Qadesh et ses proches. Ici une exposition somptueuse dans un décor labyrinthe à travers lequel chaque objet, chaque tableau, chaque légende ou chaque écriteau, dresse et stimule notre curiosité davantage. Un pan de l’épopée civilisationnelle des Pharaons y est schématisé, et en visiteur observateur déjà « préjugeur », mon regard et mon intime attention comptaient déceler, scruter, imaginer et rapprocher les éléments exposés et sommairement décrits en espérant consolider et dissocier mes maigres savoirs engrangés diversement sur ce monde antique.
Hiéroglyphes, cartouches, sculptures en granit, notices, tout peut être signifiant/signifié et significatif, codé/décodant et décodage, et surtout interprétatif pour les initiés, à nous autres…, surtout moi, j’ose me conforter d’un simple regard empirique qu’à la base de 2 sculptures (abîmées accidentellement ? Visages cassés en partie) de Ramsès et de sa mère Touya, qu’il y a du bien du Négroïde dans les traits. Même si quelques pas après, un extrait vidéo de récomposition faciale numérique du célèbre pharaon lui attribue des traits d’un type oriental-grec avec des ressemblances avec un égyptien aisé cairote de nos jours. Ni un blond caucasien ni un afro… étrangement…