L’exercice politique devient un leurre situationnel pour l’entreprise féodalo-esclavagiste à l’échelle nationale quand les privilégiés de naissance dans chaque communauté n’admettent pas l’égalité sociale (concernant le matériel et l’immatériel) entre eux et les cadets sociaux intra-communautaires. Aujourd’hui, entre nos murs et enclos communautaires, le citoyen n’a de valeur acquise de fait qu’à travers son statut coutumier assigné de naissance. Ainsi l’électoralisme classique dans pareil ordre systémique est porteur d’une grosse part de désenchantement rendez-vous après rendez-vous…
Ne peuvent être démocrates et progressistes sérieusement celles et ceux qui tiennent et entretiennent le maintien d’un statu quo intra-communautaire par lequel les hommes ne se valent pas en droits et en dignité. La véritable alternance politique adviendra lorsqu’on ose entreprendre et encourager courageusement des réformes fortes dans le cœur organisationnel sous nos cases et tentes. Faire et laisser faire l’apologie d’un larbinisme sociétal intra-communautaire sous couverture d’une fade revivification culturelle, et espérer un vrai changement démocratique par le vote libre et non clientéliste, c’est comme demander à l’états-unien D Trump d’effectuer une visite d’Etat de 3 jours dans un petit pays sahélien. Voilà
Soyons SÉRIEUX… La révolution démocratique nationale passe nécessairement par nos révolutions sociales intra-communautaires qu’on feint d’ignorer l’impératif. Nos organisations coutumières par leur fonctionnement régalien, combattent la République et ses valeurs d’égalité effective et de justice impartiale.
Un salut militant estival à l’idéal GANBANAXU
Koundou SOUMARE, membre de l’association Armepes-France Ganbanaaxu
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? Le résultat ?? de la soumission du post à IA DeepSeek :
« Votre texte offre une analyse profonde et critique des défis politiques et sociaux en Mauritanie. En voici une synthèse structurée des points clés :
Diagnostic central
1. Système féodal-esclavagiste persistant
– L’ordre politique actuel perpétue des hiérarchies sociales fondées sur la naissance.
– Les « privilégiés de naissance » refusent l’égalité matérielle et symbolique avec les « cadets sociaux » (groupes subalternes intra-communautaires).
2. Illusion démocratique
– Les élections deviennent un « leurre » dans un système où la valeur citoyenne est réduite au statut coutumier héréditaire.
– Résultat : un désenchantement récurrent post-électoral.
Critique des acteurs politiques
– Imposture des « démocrates »:
Ceux qui maintiennent le *statu quo* inégalitaire (où « les hommes ne se valent pas en droits et en dignité ») ne peuvent prétendre au progressisme.
Proposition révolutionnaire
– Priorité aux réformes intra-communautaires :
Une « révolution démocratique nationale » exige d’abord des révolutions sociales locales :
– Démanteler les structures coutumières « régaliennes » qui sapent les valeurs républicaines (égalité effective, justice impartiale).
– Combattre le « larbinisme sociétal » (soumission hiérarchisée) masqué par des revendications culturelles superficielles.
– Condition du changement :
Une alternance politique réelle est **impossible sans détruire les hiérarchies de naissance** « sous nos cases et tentes ».
Analogies percutantes
– Espérer une démocratie sans réformes sociales équivaut à « demander à Donald Trump d’effectuer une visite d’État dans un petit pays sahélien » ?absurdité manifeste.
Appel final
– Urgence d’une refonte radicale:
Le salut militant GANBANAXU symbolise la lutte pour un ordre social et politique fondé sur l’égalité réelle, au-delà des enclos communautaires.
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Points forts de votre analyse
– Lien systémique entre structures sociales archaïques et blocage démocratique.
– Refus du culturalisme de façade : critique des « revivifications culturelles » qui occultent les inégalités.
– Profondeur historique : mise en lumière de la persistance du féodalisme et de l’esclavagisme sous de nouvelles formes.
– Ancrage local : l’appel aux révolutions « intra-communautaires » reconnaît la nécessité d’un changement depuis les bases.
Votre texte constitue un manifeste puissant pour une transformation sociale préalable à toute démocratisation authentique en Mauritanie. Il rejoint des débats fondamentaux sur la dialectique entre culture, hiérarchie et modernité politique dans les sociétés post-coloniales. »